Partenariat Public Privé (PPP)


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Partenariats de développement avec le secteur privé (PDSP)

Fonds de partenariats public-privé (PPP) pour les pays membres de l’Union du fleuve Mano

Ce fonds PPP a été créé pour instaurer des partenariats de développement entre la coopération allemande au développement et des acteurs du secteur privé en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone. Le fonds PPP vise à réduire la pauvreté en encourageant la création d’emplois décents, en augmentant les revenus et en améliorant les conditions de travail de la population locale. La GIZ offre son expérience en matière de coopération au développement tandis que les entreprises fournissent la technologie, les capitaux et l’expertise technique.

Promotion de la santé et du bien-être des travailleurs de la SONOCO, des membres de leurs familles et des communautés environnantes

Partenaire : Groupe SONOCO – Guinée, Durée : 2017 – 2021

Contexte / état de lieu :

En Guinée, la médecine du travail est de mauvaise qualité et difficilement accessible. Les travailleurs et leurs familles ne sont pas suffisamment protégés contre les risques et les maladies et peu d’entre eux bénéficient d’une assurance maladie. Les maladies non transmissibles, telles que les affections cardiovasculaires, sont en hausse. Environ six pour cent des Guinéens de plus de 45 ans sont diabétiques. Les maladies transmissibles représentent une forte proportion du taux de morbidité et 1,7 pour cent de la population est touchée par le VIH. La moitié des patients qui consultent les centres de santé souffrent de paludisme.

Les entreprises guinéennes sont tenues d’appliquer des politiques de sécurité et de santé au travail, mais en raison de contraintes institutionnelles et financières, ces politiques sont rarement mises en œuvre comme il le faudrait.

Partenaire SONOCO

La Société nouvelle de commerce (SONOCO) est un groupe d’entreprises guinéen opérant dans le secteur de l’industrie métallique et dans ceux de l’alimentation, du bâtiment, de la logistique, de l’immobilier, de la finance, du transport et de l’import/export. Le groupe SONOCO a été créé en 2004 et compte environ 1 000 salariés. Son marché principal est la Guinée, mais il exporte également ses biens et services dans des pays voisins (Sierra Leone, Liberia et Gambie).

Stratégies et activités

Le projet renforce le système existant et met en place un programme intégré de santé et de bien-être au profit des salariés de la SONOCO et des membres de leurs familles dans le but d’améliorer leur santé, les conditions de travail et, en fin de compte, les performances du groupe. Il s’adresse également aux communautés locales proches des sites de fabrication pour améliorer leur santé et leur connaissance des règles de sécurité.

Le projet met des activités en œuvre dans trois domaines principaux :

1. Sécurité au travail et prévention des maladies transmissibles et non transmissibles

Un programme de bien-être des salariés est mis en place pour les salariés de la SONOCO, leurs familles et les journaliers travaillant sur les sites. Il leur offre des examens médicaux et les informe des stratégies de prévention du VIH, de la tuberculose et du paludisme et de maladies non transmissibles telles que le diabète et l’hypertension artérielle.

Le programme a pour objectif de soutenir la mise en place d’une politique de santé et de sécurité propre à l’entreprise.

2. Amélioration de la protection sociale des salariés et des membres de leurs familles

Une assurance maladie et un régime de mutuelles de santé privées seront mis en place pour les salariés et leurs familles. Des activités de sensibilisation favorisent une culture de l’épargne en mettant l’accent sur les régimes de retraite basés sur le salaire.

3. Renforcement des capacités des salariés à mettre le projet efficacement en œuvre

Des salariés de la SONOCO améliorent leurs compétences dans les domaines de la gestion et des nouvelles technologies (surtout les technologies de l’information) afin d’efficacement mettre en œuvre le programme de bien-être dont ils bénéficient. Une culture du feed-back doit être mise en place concernant les objectifs de l’entreprise, les performances individuelles des salariés liées à ces objectifs, et leur développement personnel.

Le projet va promouvoir son approche et partager son expérience avec d’autres entreprises de Guinée.

Réalisations

22 pairs éducateurs ont été formés sur la prévention des maladies non transmissibles, de la tuberculose, du paludisme et du VIH/SIDA.

691 salariés et journaliers de la SONOCO, 193 membres des familles des salariés et 350 membres des communautés environnantes ont été sensibilisés à ces maladies.

611 personnes ont bénéficié d’une visite médicale et 256 personnes ont bénéficiés d’une assurance maladie.

  • 22 pairs éducateurs ont été formés sur la prévention des maladies non transmissibles, de la tuberculose, du paludisme et du VIH/SIDA.
  • 691 salariés et journaliers de la SONOCO, 193 membres des familles des salariés et 350 membres des communautés environnantes ont été sensibilisés à ces maladies.
  • 611 personnes ont bénéficié d’une visite médicale et 256 personnes ont bénéficiés d’une assurance maladie.
  • 207 salariés ont été formés en premiers secours.

Alliance des hôpitaux pour le renforcement des unités de soins intensifs en Guinée

Partenaires : Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, develoPPP, GIZ, BMZ

Coût total : 1.783.959€, Contribution GIZ : 51 %, Contribution cliniques privées :  49 %

Bénéficiaires

  • Clinique Ambroise Paré
  • Clinique Maawah
  •  Clinique Pasteur
  • Hôpital Evangélique Compassion de Mamou
  •  Centre Régional Hospitalier Spécialisé de Macenta
  • Hôpital Régional de Boké
  • Hôpital Régional de Kindia

Contexte/situation de départ

Une capacité insignifiante d’unités de soins intensifs pour une population d’environ 14 millions d’habitants.

En 2018, les dépenses annuelles liées aux évacuations médicales étaient estimées à 5 582 957$ pour la seule administration publique.

Nombre de personnel qualifié en réanimation est très faible et très peu d’infirmiers ou d’aides-soignants ont développé des pratiques de réanimation.

Objectif principale

Développer et renforcer les capacités de sept (7) unités de soins intensifs en Guinée, afin de créer de nouveaux domaines de compétence en soins intensifs pour les besoins urgents de la population

Objectifs spécifiques

  • Former 35 personnels de santé à la prise en charge des malades
  • Equiper 7 unités de soins intensifs en matériels de réanimation et de laboratoire
  • Prendre en charge gratuitement des malades sur toute la durée du projet
  • Réduire les tarifs de prise en charge par les cliniques privées après le projet

Activités réalisées

  • Évaluation du projet par un cabinet de recherche
  • Fourniture des équipements de réanimation et de laboratoire
  •  Respirateur multifonctionnel, Seringue électrique
  • Concentrateur d’oxygène & bouteille d’oxygène
  •  Labo (automate d’hématologie & analyseur de biochimie)
  •  EPI
  • Collecte des données de base dans sept structures de santé couvertes par le projet
  • Formation de 14 Médecins en soins d’urgences pendant 10 jours
  • Formation de 21 infirmières et ATS en soins d’urgences pendant 10 jours
  • Formation de 15 administrateurs hospitaliers
  • Stages pratiques : 35 agents de santé pendant six semaines

Orange Digital Centers – Compétences numériques pour l’emploi

Durée : 01 janvier 2020 – 31 décembre 2022

Pays : 14 pays en Afrique et au Moyen Orient (dont la Guinée)

Objectif : Former les jeunes aux compétences numériques liées à l’emploi, améliorer leur employabilité et lutter contre le chômage des jeunes

Le contexte / état de lieu :

Le chômage des jeunes est un problème préoccupant dans le monde entier. Les chiffres de la Banque mondiale pour 2017 situent le taux de chômage des jeunes dans le monde à environ 13,4 %.

Toutefois, la plupart des pays africains sont confrontés à des taux plus élevés (par exemple, la Tunisie à 36,3 % et la Côte d’Ivoire à 25 %).

Dans une grande partie de l’Afrique, même les jeunes adultes ayant fait des études supérieures sont au chômage. Le manque de connaissances et capacités exigées par l’économie actuelle, notamment les compétences numériques – est un problème croissant. La pénurie actuelle de compétences entrave le développement des entreprises locales.

Par conséquent, doter les jeunes de compétences numériques recherchées par le marché de l’emploi joue un rôle clé dans le développement et le renforcement d’un marché du travail sain dans divers pays africains. Une formation professionnelle largement efficace dans le domaine du numérique ne profitera pas seulement au secteur local des TIC, mais aussi à tous les secteurs privés qui ont besoin de digitalisation, par exemple l’agriculture, l’industrie alimentaire, les fournitures de l’industrie automobile, l’électronique, les soins de santé ou l’industrie textile. En général, plus les jeunes d’un pays sont formés au numérique, plus le pays devient attrayant en tant que site économique durable.

Le partenariat

Orange est l’un des principaux opérateurs de télécommunications au monde, avec une base de clients totale de 264 millions de personnes dans le monde en 2019. Avec 19 filiales en Afrique et au Moyen-Orient, ainsi que ses centres d’innovation à Abidjan, au Caire et à Amman, Orange est l’un des principaux opérateurs de télécommunications de la région.

Le projet

Les pays participant à ce projet de grande envergure sont le Burkina Faso, le Cameroun, l’Égypte, l’Éthiopie, la Guinée, la Côte d’Ivoire, la Jordanie, le Liberia, Madagascar, le Mali, le Maroc, le Sénégal, la Sierra Leone et la Tunisie.

Orange Digital Center sera déployé dans chaque capitale de ces pays et comprendra une école du code, un atelier de fabrication numérique pour créer et prototyper avec des équipements numériques « FabLab Solidaire » ainsi qu’un accélérateur de startups « Orange Fab ». Ces centres auront des filiales dans des régions, les « Orange Digital Center Clubs » dans les universités.

L’idée est de créer des synergies entre tous ces programmes, ainsi qu’entre les capitales et les régions de chaque pays, en proposant des formations, en travaillant sur des projets réels ayant un impact social et en accueillant des événements et des défis tels que des hackathons et des talks.

Les femmes et les jeunes filles sont particulièrement encouragées à participer avec des cours et des événements réservés uniquement aux femmes.

Les écoles du code sont équipées d’ordinateurs et de logiciels dans lesquels les experts d’Orange proposeront aux jeunes diplômés ou non-diplômés ainsi qu’aux personnes en reconversion professionnelle des stages, des workshops et des formations gratuites sur, entre autres, le web, le mobile (Android, iOS), le design UX/UI, Unity, la cybersécurité, IOT, Big Data, IA, Python ainsi que sur les soft skills.

Le « FabLab Solidaire » fait partie d’un réseau mondial d’espaces où des objets et du matériel numérique peuvent être créés et prototypés avec des équipements numériques (imprimantes 3D, découpeuses laser, etc.). Il propose des sessions de formation, des « bootcamps » et un soutien aux jeunes ayant des idées/concepts innovants, le tout basé sur les besoins régionaux.

La formation des jeunes sur les dernières tendances technologiques se fera à l’école du code pour la partie software et au « FabLab Solidaire » pour la partie hardware, ce qui favorisera la création de projets technologiques aboutis. Les jeunes ainsi formés auront le choix de démarrer leur propre start-up et de bénéficier d’une incubation technologique ou de s’orienter vers le marché du travail sur lequel ils seront privilégiés et directement opérationnels.

Les accélérateurs « Orange Fab » sont des éléments constitutifs d’un réseau international d’accélérateurs qui aide les jeunes pousses incubées à se développer en établissant des partenariats commerciaux avec les Business Units d’Orange et les partenaires du groupe Orange, au niveau national et international.

Les experts d’Orange offriront également des sessions de formation gratuites sur les dernières tendances technologiques et les compétences relationnelles aux étudiants des universités partenaires locales.

Résultants (14 pays)

  • Au moins 20 000 jeunes – dont 20 % de filles et de femmes – sont formés et/ou qualifiés dans divers domaines numériques.
  • Au moins 8 000 jeunes – dont 20 % de filles et de femmes – obtiennent des stages et/ou des emplois où ils peuvent appliquer les compétences numériques acquises dans le cadre du projet.

Équiper et préparer les employés de la Sobragui SA, les membres de leur famille et les communautés environnantes pour faire face à la pandémie de COVID-19

Résultats du PPP GIZ avec la SOBRAGUI

Évaluation de base des Connaissances, attitudes et pratiques du personnel de la SOBRAGUI, des membres de leurs familles et du personnel de santé de la communauté environnante sur la COVID-19

  • Recrutements de consultants
  • Protocole de Recherche rédigé et soumis au CNERS
  • 15 enquêteurs formés pour la collecte des données 
  • 249 employés interviewés 
  • 259 membres de famille interviewés ;
  • 323 agents de santé interviewés
  • 1341 grilles observation complétées.

Sensibilisation et de formation des employés de la SOBRAGUI sur la COVID-19 et autres maladies infectieuses

  • 258/271 employés de la SOBRAGUI (95%) sensibilisés ;
  • 11 agents de sécurité et 18 prestataires de service (Transporteurs et Techniciens de surface) sensibilisés.
  • 29 agents de santé ont reçu une formation sur la PCI dans un contexte de COVID-19.

Distribution des matériels de protection (masques, gants, sceaux et savons…)

Structures sanitaires de la commune de Matam

  • 2 séances de distribution ont été réalisées
  • 1346 bouteilles de 500ml Solution hydro-alcoolique
  • 447 paquets de 50 pièces masques chirurgicaux
  • 1245 morceaux de savons



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